Historiques

Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates – Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

 

Édition : 10/18

Nombre de pages : 411

Genre : Historique

Résumé :

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre Mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son mode et celui de ses amis -un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité. Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey, découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu’elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

Mon avis :

Ce livre c’était un vrai petit bijou et un gros coup de cœur ! Quelle écriture ! C’était superbement bien écrit, avec un humour anglais que j’aime ! On a beaucoup de documentation sur l’occupation, sur la vie des habitants et comment vivaient les occupants eux-mêmes. J’ai pu constater que ce n’était pas la joie pour eux non plus. Ce n’est pas un livre sur le ton de la tristesse bien au contraire ! L’histoire se met en place calmement nous laissant le temps d’assimiler tous les personnages. Chacun raconte ses aventures, et on ne peut vraiment plus lâcher le livre. Une véritable amitié se nous entre Juliet et les habitants de Guernesey. Lorsque je lisais, je ne voulais pas lâcher le livre, tellement je voulais en apprendre sur ce qu’il se déroulait, sur l’histoire avant d’en savoir le fin mot. On se doute quand même de la fin, mais tout de même. Au niveau des personnages, ils sont tous tellement attachants ! Par contre, une que je n’ai pas du tout appréciée c’est Miss Adelaide Addison qu’on ne peut que détester ! Et j’ai de plus en plus détesté également Markham Reynolds. Mais bon… J’avais un petit penchant tout de même pour certains personnages : Dawsey Adams, qui est un homme timide, mais tellement charmant. Le petit Kit est adorable, et Isola est une femme remarquable qu’on ne peut qu’aimer. Elle a le cœur sur la main. Une magnifique amitié que nous avons là, pure, simple, mais tellement magnifique. Une écriture qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin et que j’ai dévoré. Une sublime lecture que je conseille à tous !

Coup de ♥

Historiques

L’incroyable histoire de Mademoiselle Paradis – Michèle Halberstadt

L'incroyable histoire de mademoiselle Paradis

 

Édition : Albin Michel

Nombre de pages : 171

Genre : Historique

Résumé :

A dix-sept ans, Maria-Theresia Von Paradis est un être d’exception : fille unique du conseiller de l’impératrice d’Autriche, pianiste virtuose, belle et aveugle. Lorsque son père fait appel au célèbre Mesmer qui soigne par magnétisme, elle découvre la passion et toutes les émotions dont sa cécité la protégeait. Au siècle de Mozart et de Salieri, un roman lumineux où tout est dit des sentiments, du destin et de la liberté.

Mon avis :

A la base, je ne voulais même pas lire ce livre, c’était ma mère qui le lisait, mais pendant notre voyage en Angleterre nous étions coincées au milieu du tunnel dans le shuttle au retour… et que j’avais fini mon propre livre, je me suis jetée sur celui de ma mère pour éviter l’ennui. C’est un livre qui se lit extrêmement vite. Il ne fait que 172 pages. C’était vraiment une belle histoire. Cette jeune fille qui fait promettre à son père de ne plus vouloir faire soigner sa cécité, tellement elle a été maltraitée physiquement et psychologiquement. Elle finira par bien vouloir se faire soigner par Mesmer, plus parce qu’elle est amoureuse de lui que pour vouloir retrouver la vue réellement. Mesmer et Maria-Theresia ont vraiment deux caractères exceptionnels : il est ambitieux et voudrait la soigner pour en faire sa gloire mais il finira par tomber amoureux de cette jeune fille, et elle est si mature pour son âge qui comprend la vie malgré son handicap ou plutôt grâce à son handicap. Elle recouvre petit à petit la vue, mais fait face à une société méprisable et à un père tyrannique. Et on est devant un dilemme qui se pose pour le lecteur également : ne vaut-il mieux pas être aveugle et ne rien voir de cette société affreuse et hypocrite ? Ou vaut-il mieux voir les choses et devoir vivre avec ? C’était un roman réellement émouvant, pleins de sentiments, mais qui ne sera tout de même pas un coup de cœur pour moi. Malheureusement, il manquait un je ne sais quoi qui aurait sûrement fait la différence.

Historiques

Rose – Tatiana de Rosnay

Rose

 

Édition : Héloïse d’Ormesson

Nombre de pages : 247

Genre : Historique

Résumé :

Paris, sous le second empire. Les ambitieux travaux d’Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d’expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du « petit journal » et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu’au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le Baron, contre l’empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé.

Mon avis : 

Un bon livre, rien de comparable avec Elle s’appelait Sarah. Au départ, j’étais assez sceptique et j’ai eu du mal à démarrer. C’est une bonne petite histoire qui rappelle vraiment l’histoire de Paris. On peut vraiment imaginer le Paris d’avant grâce aux descriptions de Rose. J’ai beaucoup aimé l’histoire d’amour entre Rose et Armand, les secrets et la mort de son petit garçon m’a attristé. Mais bon… des choses m’ont semblé exagérées, en fait je ne comprendrai jamais comment on peut autant s’attacher à du matériel telle qu’une maison. Mais bon ce n’est que mon point de vue. J’ai beaucoup aimé le style du roman épistolaire. Mais il n’y a pas que les lettres de Rose dans son roman, il y a aussi des lettres qu’on lui a envoyé est qui sont exposées. En bref, un bon petit roman mais j’ai été un peu déçue tout de même. Je m’attendais à mieux.

Historiques

Un papillon sous la neige – Daphne Kalotay

Un papillon sous la neige

Édition : France loisirs

Nombre de pages : 582

Genre : drame historique

Résumé : 

Du Moscou des années 1950 à Boston aujourd’hui, le tumultueux destin d’une ballerine : passions, secrets, trahisons, une belle saga romanesque qui mêle émotions et mystères.

A Boston, Nina, une ancienne étoile du Bolchoï surnommée Papillon, met aux enchères ses précieux bijoux, emportés lors de son exil. C’est alors que Grigori, un homme d’origine russe, la contacte pour lui poser la plus incroyable des questions : est-il l’enfant qu’elle aurait abandonné ? Chassé par la danseuse, Grigori, bien décidé à découvrir la vérité, va fouiller dans la vie de Papillon en Russie, un passé fait d’énigmes et de secrets. Pourquoi s’est-elle enfuie de son pays ? Quel est le mystère qui entoure la mort de son mari Victor ? En levant un peu le voile sur ce terrible destin, Grigori apprendra que la vérité se cache toujours là où on ne l’attend pas…

Mon avis :

Bon… côté « mystère » dans la quatrième de couverture c’est quelque peu loupé. Mais bon globalement j’ai aimé le livre. Déjà parce que ça parle vraiment bien de la vie à Moscou à l’époque de Staline et c’est une partie de l’histoire qui me plaît particulièrement. C’est un livre qui dans le style se laisse lire facilement. Les personnages sont attachants. J’ai beaucoup aimé Grigori. Globalement, l’histoire est bien faite mais je suis tout de même un peu restée sur ma faim lorsque j’ai terminé le roman. Mais globalement, c’est un bon livre. Il faut dire que je l’ai un peu acheté sur un coup de tête, j’ai eu le coup de foudre pour la couverture qui m’inspirait beaucoup.