Édition : Le livre de poche
Nombre de pages : 156
Genre : jeunesse, classique
Résumé :
Oliver Twist naît orphelin dans l’Angleterre du XIXe siècle. Mal nourri, exploité dès ses plus jeunes années, le pauvre garçon endure tout avec patience. Mais il refuse un jour les traitements injustes qu’il subit et fuit vers Londres. Épuisé, affamé, il est recueilli par une bande de jeunes voleurs. Il découvre alors un autre monde, tout aussi cruel, où la ruse et la force sont les meilleures armes. Le destin cessera-t-il de s’acharner contre Oliver ?
Mon avis :
Un classique, oui, mais en abrégé… et oui. Mais pour me dédouaner, je pense lire un jour la version complète. Charles Dickens nous fait vraiment rentrer dans l’action sans chercher à passer par des détails rocambolesques et se perdant dans des pages et des pages de descriptions. Nous sommes directement dans le vif du sujet : Oliver Twist, un jeune orphelin né au dépôt de mendicité. L’auteur va quelque peu nous faire voyager pendant notre lecture pour nous faire atterrir à Londres. Une ville malsaine, pleine de voleurs dont le pauvre Oliver va faire la connaissance. Les aventures d’Oliver ont été prenantes, et on les suit avec grand plaisir mélangé à une certaine tristesse (vu les galères qui lui arrivent… normal). L’écriture de l’auteur m’a quelque peu surprise, mais je l’ai été agréablement. Je m’attendais à un style un peu lourd (je ne sais même pas pourquoi) mais bon comme quoi il ne faut pas se fier à des préjugés. J’ai tout de même repéré quelques points négatifs.
Même dans la version abrégée, j’ai trouvé que certains passages du début de roman aurait pu être réduits. Le dépôt de mendicité est peut-être un passage un peu longuet. Et puis Oliver est véritablement trop passif. Il se rebelle quelques fois mais sans plus. Et je l’ai trouvé même un peu mou. Ce sont les autres qui font les choses pour lui et lui ne fait que regarder, ou ne fait rien du tout. Mais je n’oublie pas que ce n’est qu’un gamin de dix ans et que c’est sûrement à cause de cela que les personnages agissent ainsi. Bref, j’ai bien aimé ce roman, au vue de l’histoire, ce qui nous est raconté et à cause du Londres du XIXe décrit par Dickens. Mais pour le reste, je n’ai pas été réellement conquise.